C’est pour cela qu’il faut dire : 2x OUI à AVS 21
Solidarité entre toutes les générations
Le déséquilibre entre personnes actives et personnes retraitées s’accroît et la solidarité est mise à rude épreuve. Sans mesures décisives, l’AVS dépensera plus qu’elle ne gagnera déjà dès 2025 (!). Dans cette situation, les générations futures serontles perdantes.
Revendiquer l’égalité ne suffit pas, il faut aussi la mettre en œuvre !
Le relèvement de l’âge de référence des femmes à 65 ans se fera progressivement sur 9 ans.
Après l’entrée en vigueur de la modification prévue de la loi sur l’AVS en 2024, l’âge de référence augmentera pour la première fois le 1er janvier 2025 de trois mois pour les femmes nées en 1961.
A partir de 2028, l’âge de référence de l’AVS sera le même pour les femmes et les hommes, à savoir 65 ans.
La génération transitoire (femmes nées entre 1961 et 1969) recevra un supplément de rente à vie, qui sera échelonné et en fonction du revenu moyen : plus le revenu est bas, plus le supplément de rente sera élevé.
Le supplément de rente ne sera PAS soumis au plafonnement de la rente des femmes mariées et sera versé au-delà de la rente maximale.
Les suppléments de rente ne seront PAS pris en compte dans le calcul des prestations complémentaires.
En cas de retraite anticipée, des taux de réduction de rente plus bas qu’auparavant seront appliqués.
La situation financière de l’AVS dépend de l’évolution démographique, de l’espérance de vie ainsi que de l’évolution de l’économie.
Si le nombre de personnes de plus de 65 ans continue d’augmenter, les dépenses augmenteront, car davantage de rentes seront versées.
Si les gens vivent plus longtemps, les dépenses augmentent également, car les rentes sont versées plus longtemps.
Si la situation continue d’évoluer dans ce sens, il manquera déjà 9 milliards de francs en 2035 (voir le graphique).
L’AVS est basée sur un principe de redistribution. Cela signifie que les personnes actives financent les rentes des personnes retraitées.
En 1948, il y avait 100 actifs pour 15 retraités ; en 2030, 100 actifs devront financer déjà 40 retraités. C’est un changement structurel immense et problématique.
L’espérance de vie des Suissesses et des Suisses n’a cessé d’augmenter. Au cours des 70 dernières années, les hommes et les femmes ont gagné en moyenne 15 années de vie supplémentaires.
En 1948, lors de l’introduction de l’AVS, un homme qui prenait sa retraite à 65 ans ne pouvait profiter de sa rente en moyenne qu’une bonne année, l’espérance de vie des hommes étant alors autour des 66,4 ans. A cette époque, les femmes partaient également à la retraite à 65 ans, et bénéficiaient quant à elles d’une rente pendant environ 6 ans.
Aujourd’hui, avec une plus longue espérance de vie, un homme touche une rente en moyenne pendant près de 17 ans, et une femme pendant plus de 21 ans.
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